J’anticipe les critiques que certains pourraient m’adresser à propos de mon supposé excès à toujours me référer à la nature et à ses lois qui la régissent. Alors, si vous jetez un regard attentif à l’extérieur, si vous n’êtes pas situés au centre-ville de Montréal, Toronto ou Vancouver, etc., vous pourrez voir des arbres, de la forêt,
de la verdure autre que du gazon, donc vous pourrez observer devant vous l’expression de la biodiversité (les faits). Des lacs et des montagnes entourés et garnis d’arbres de différentes essences naturelles servent à nous faire respirer et à nous désaltérer. Les parcelles de terre qui ont été défrichées servent à nous nourrir. Choses essentielles à la vie de tous sur cette planète. Riches ou pauvres.
Ensuite, vous verrez le ciel, l’atmosphère remplie d’air, d’oxygène qui a été produit grâce à la vitalité des arbres, du phytoplancton de nos lacs, fleuves, océans, etc.
Alors, si l’humanité par son activité fondée sur sa cupidité dérègle tous ces mécanismes naturels, elle encourra des conséquences proportionnellement aux excès qu’elle cause actuellement au nom du développement économique, durable, lui-même fondé sur cette cupidité (création de richesses); tout ça avec une acceptabilité sociale évidente.
J’entends de la part des sceptiques et des développementalistes: «Il faut créer de la richesse pour vivre!» Je leur réponds: il faut une planète en équilibre écologique (en santé) et une organisation sociale différente. Ce qui n’existe pas encore. Toute cette description qu’un scientifique peut mieux faire que moi, je la nomme description du RÉEL, du TANGIBLE, du CONCRET, de la NATURE et de la RÉALITÉ et non de l’idéologie, de la propagande, de la doctrine, et qui plus est des dogmes, des symboles, des rêves, etc. Tout ça me fait vivre, vous fait vivre, nous fait vivre! Nos enfants, vos enfants vont avoir besoin de cette réalité naturelle pour pouvoir eux aussi vivre leur vie respective. Qui peut remettre en question les faits?